Résultats des impacts du micro management

Les impacts pour chaque manager

Catégorie A : Le manager micro-manager

Caractéristiques principales :

• Adopte un style très directif, centré sur le contrôle et la surveillance permanente des collaborateurs.

• Prend la majorité des décisions seul, impose ses méthodes et vérifie chaque détail du travail.

• Limite fortement l’autonomie et l’initiative de ses collaborateurs, donne des consignes précises et attend qu’elles soient suivies à la lettre.

• Privilégie les résultats immédiats au détriment du développement de l’équipe et du bien-être des membres.

• Communication descendante, peu d’écoute active ou de prise en compte des suggestions.

Exemples concrets :

• Demande des comptes-rendus très fréquents, vérifie chaque étape, recadre systématiquement les initiatives non validées.

• Refait ou corrige lui-même les livrables, préfère tout gérer pour garantir la conformité à ses attentes.

Catégorie B : Le manager équilibré (délègue et contrôle à la fois)

Caractéristiques principales :

• Combine des aspects directifs et participatifs, adapte son style en fonction des situations et des personnes.

• Délègue des tâches et accorde de l’autonomie, tout en gardant un certain niveau de contrôle par des points réguliers.

• Fait confiance à ses collaborateurs pour proposer des solutions, mais valide les grandes orientations et reste disponible en cas de besoin.

• Prend en compte les résultats mais aussi la dimension humaine et relationnelle.

• Communication ouverte, favorise l’échange et la co-construction des solutions.

Exemples concrets :

• Fixe des objectifs clairs, laisse l’équipe s’organiser, organise des points d’étape pour ajuster si besoin.

• Encourage les initiatives mais propose un cadre et des feedbacks réguliers.

Catégorie C : Le manager non-micro-manager (délégatif/confiant)

Caractéristiques principales :

• Pratique un management délégatif ou participatif, centré sur la confiance et l’autonomie des collaborateurs.

• Donne des objectifs à atteindre mais laisse l’équipe choisir les moyens et méthodes pour y parvenir.

• Intervient peu dans l’opérationnel, n’impose pas de contrôle excessif, accompagne plutôt en tant que coach ou facilitateur.

• Favorise l’expression des talents, la créativité et la responsabilisation de chacun.

• Communication horizontale, valorise l’écoute, la prise d’initiative et la co-décision.

Exemples concrets :

• Laisse l’équipe gérer ses priorités et ses méthodes, n’intervient qu’en cas de blocage ou sur demande.

• Félicite, encourage, et propose des retours constructifs sans imposer sa vision.

Tableau synthétique des critères

Conclusion

Le classement d’un manager dans l’une de ces trois catégories dépend donc de son degré de contrôle, de sa capacité à déléguer, de son mode de prise de décision, de son style de communication et du niveau d’autonomie qu’il accorde à son équipe. Un manager efficace saura naviguer entre ces styles selon les besoins, mais la tendance dominante permet de le situer sur ce spectre